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Pour savoir où l'on va...

Voici l'histoire de La Bonne Étoile expliquée par Madame Andrée Morneau, membre de La Bonne Étoile.

« La Bonne Étoile a été fondée par Madame Maryse Lepage, éducatrice spécialisée au CHRDL, et par un groupe de personnes vivant un problème de santé mentale.

Les personnes inscrites sur la charte de fondation sont : Maryse Lepage, Richard Moore et Yves Forget.

C’est en 1986 que les personnes ont commencé à se regrouper. En 1987, les subventions gouvernementales ont permis l’embauche des premiers travailleurs. On appelait ça « Défi 87 ». C’est également cette même année que l’organisme a été incorporé, plus précisément au mois de mars. Les années 1988 et 1989 ont confirmé la pertinence d’une permanence au sein de la corporation.
 

La Bonne Étoile a été créée pour pallier au « syndrome de la porte tournante », expression signifiant que les personnes hospitalisées en psychiatrie en ressortaient pour mieux y retourner quelque temps plus tard. À la question qu’on leur posait, pourquoi retournez-vous toujours à l’hôpital?, les personnes répondaient : « On a nulle part ou aller, quand on sort de l’hôpital, on a plus d’appartements, souvent la famille nous a délaissés »

Donc, suite à ce constat, Madame Lepage et son équipe, qui faisaient partie d’un service de réadaptation et d’intégration communautaire, sont allés visiter des groupes à Montréal pour voir comment eux faisaient les choses.

Géographiquement parlant, au départ, le groupe se réunissait sur le boulevard St-Anne, l’ancien centre chirurgical, pour ceux qui s’en souviennent, par la suite sur la rue Notre-Dame, au coin des rues Gaspard et Manseau, sur la rue St-Joseph, sur la rue Lajoie et sur la rue Archambault, ou nous sommes maintenant depuis 1998.
 

Sylvie Forest, notre coordonnatrice actuelle, a été embauchée en octobre 1987! Elle avait été engagée, à l’époque, sur ce qu’on appelait un PDE, c'est-à-dire programme de développement à l’emploi.

Le but de son travail et de celui des autres employés : Stimuler les personnes pour qu’elles reprennent du pouvoir sur leur vie et développent leur autonomie.
 

Au départ le financement était de $8000 par année, montant reçu de Centraide. On allait chercher des montants supplémentaires avec de l’autofinancement. Les employés travaillaient avec un salaire une partie de l’année,  recevaient de l’assurance chômage par la suite et continuaient à travailler bénévolement le reste de l’année.
 

L’organisme fonctionnait aussi avec des personnes travaillant sur ce qu’on appelait à l’époque, des programmes EXTRA, c’est un peu l’équivalent de programmes PAAS d’aujourd’hui. Environ une douzaine de personnes travaillaient sur le programme. Ça contribuait aussi au financement du groupe et une cantine avait aussi été mise sur pied, les membres tenaient à contribuer eux aussi au financement de leur groupe d’entraide.
 

À cette époque, La Bonne Étoile était ouverte de 10h00 le matin à 21h00, et ce 7 jours par semaine. C’était les employés des programmes EXTRA qui faisaient de l’accueil, qui faisaient rouler l’organisme. »

Aujourd'hui

L'an dernier, La Bonne Étoile accueille en moyenne 18 membres par jour. 
Aussi, nous comptons plus de 60 membres réguliers. Autant dire qu'il y a beaucoup d'ambiance lors des partys! 

 

De plus, il est important de mentionner que l'implication des membres au sein du groupe d'entraide est grandissante. Par exemple, ce sont les membres qui s'occupent de l'ouverture et de la fermeture de l'organisme, qui accueillent les personnes, qui répondent au téléphone, qui peuvent s'impliquer dans l'animation d'ateliers, etc.

La Bonne Étoile est ouverte du lundi au vendredi de 10h00 à 16h00. Nous ne fermons jamais nos portes sans préavis. 

Au plaisir de te rencontrer! 

L'Équipe de La Bonne Étoile

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